samedi 16 janvier 2010

Serpents et symboles

Orobouros

L'ouroboros est présent dans de nombreuses civilisations antiques. Il apparaît tout d'abord chez les Egyptiens en 1600 avant J-C.
De là, cette image voyagea en Phénicie puis chez les Grecs qui l'appelèrent Ouroboros, ce qui signifie "celui qui dévore sa queue". Cette image se retrouve également dans les autres mythologies, dont la mythologie nordique où le serpent prend le nom de Jormungandr.

Jormungandr


Chez les hindous, on le retrouve sous la forme d'un dragon qui supporte les quatre éléphants qui portent le monde. On trouve aussi des illustrations du dragon qui se mord la queue au Japon (le dragon et le serpent étant de la même "famille").

En Amérique du Sud on trouve aussi ce genre d'illustrations du serpent (ou du dragon) se mordant la queue. Rappelons que l'une des divnités majeures des aztèques était Quetzacoatl, le serpent à plumes.


Quetzalcóatl (« Serpent à plumes » en nahuatl) est le nom aztèque d'une divinité du Mexique, l'un des principaux dieux des civilisations de l'aire mésoaméricaine.
Le nom signifie littéralement « quetzal-serpent », c'est-à-dire « serpent à plumes de quetzal » en nahuatl. Les Mayas l'appellent Kukulkán, et son nom quiché est Gukumatz.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quetzalc%C3%B3atl

Symboliquement, l'Ouroboros est l'Unité, l'image du temps qui s'écoule et de l'évolution. Il est aussi le symbole de l'Initié, représentant les révélations successives des Mystères et du silence qu'il incombe de garder. Il est le début et la fin. On peut y voir une référence au cycle des réincarnations.
On retrouve encore l'Ouroboros dans de nombreuses gravures datant du Moyen-Age.

On voit dans l'Ouroboros l'union du yin et du yang, du cycle de la vie libérée de la mort, de l'être androgyne.
C'est un symbole alchimique très fort.

Le mythe grec nous raconte que Chronos dévorait ses enfants, de peur qu'il ne lui volent son trône. Cet acte ferait de lui un Ouroboros, dévorant sa propre queue et s'installant dans un processus de mort/renaissance. Mais ce cycle fut rompu par Rhéa qui donna à son mari une pierre, Abadir (ou Baetylus), ce qui permit à Zeus de vaincre son père.

Certains auteurs se demandent alors si cette pierre n'est pas l'archétype originel du Saint Graal (par la suite décrit comme un calice, ou une pierre solaire par différents mythes) ou de la Pierre Philosophale, détenant le pouvoir de d'ouvrir l'Ouroboros, ou de le refermer .

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